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Billet de comportement
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Billet de comportement
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30 avril 2009

NY- jour 1

Alors, puisque Pointbarre a déjà craché le morceau, ne revenons pas aux aveux. Laissez-moi vous raconter directement la découverte de New-York.

Que savez-vous au juste de New-York? Que c’est grand, sûrement. Et que c’est haut. Pour ça, vous n’avez pas tort. Mais saviez-vous que les égouts crachent de la fumée, que la mode est aux bottes de pluie ou qu’en avril, les arbres sont chargées de fleurs et les parterres de tulipes?

Voilà quelques exemples de ce que ce voyage m’aura appris sur New-York. Sinon, pour y aller dans l’ordre, il faut commencer par un symbole : vous l’attendiez tous, la statue de la liberté.

C’est bien sur un traversier que nous avons commencé notre visite de la ville, après une nuit éreintante dans un autobus, qui s’était soldée pour ma part par une petite heure de sommeil. Notre but? Garder les yeux ouverts jusqu’à minuit.

Étant donné une jolie nappe de brume très New-Yorkaise, la statue resta bien mystérieuse, mais la balade en bateau fut appréciée pour ses embruns rafraichissant qui nous réveillèrent un peu.

L’étape suivante n’était rien de moins que Wall Street. En plus des impressionnants gratte-ciels et des étoiles de Broadway, nous eûmes la chance d’observer l’authentique faune New-Yorkaise : ces gens d’affaires qui s’en allaient d’un pas pressé brasser des millions non loin de Ground Zero. Pressés, (l’ai-je dit?), et pas des plus sympathiques aux touristes qui trainaient, le nez en l’air, dans leur chemin.

Après un rapide passage à Strawberry Field, demeure de feu John Lennon, nous prîmes la direction de Central Park. Là, nous pûmes humer à loisir les cerisiers et les pommiers et prendre une (première) photo de groupe (sur laquelle un sympathique joueur de saxophone qui passait par là, tint à figurer).

La première étape de la journée se terminait. La deuxième était l’exploration autonome de Fifth Avenue. On s’apprêtait nous catapulter sans plans, avec seulement quelques instructions et un point de rendez-vous, dans la jungle New-Yorkaise : inutile de dire que tout le monde frétillait d’impatience.

Fifth Avenue est une avenue, comme son nom l’indique, assez longue et aux nombreuses intersections. C’est là qu’ont pignon sur rue les magasins de diverses grandes marques (H&M, Lacoste, Apple, Disney), ainsi que d’autres aux noms moins connus, mais au prix, sinon aux produits, tout aussi ambitieux.

De bien bien jolis vêtements gadgets, mais dont la couleur avait tendance à jurer avec notre teint d’adolescent québécois sans fonds et non-solvable.

A un voyageur souhaitant se promener dans ce coin de la grande pomme (qui est sans doute un incontournable), je n’ai qu’un conseil à donner : gare aux taxis!

Après une visite du musée de Mme Tussauds (vous savez, ce fameux musée de ci2911_71037042911_630812911_1733534_485105_nre vaguement lugubre, où l’on n’a pas besoin d’être décédé pour avoir son mannequin, contrairement à la rumeur), nous repartîmes, à l’assaut de Time Square, cette fois.

A cette étape de la journée, les plus faibles d’entre nous, ou les malchanceux aillant eu du mal à trouver le sommeil, commençait à ressentir un certain malaise dans les pieds et les chevilles, des crampes de paupières, ainsi qu’une inquiétante légèreté au niveau de la tête.

C’est donc avec un certain soulagement que nous vîmes arriver la perspective d’un banc d’autobus vers neuf heure, après être entré dans tous les magasins de chocolat possibles et inimaginables, et avoir longuement observé les jeux de lumière des gratte-ciel dans le brouillard vespéral.

Ne restait plus à cette journée que trois heure de bus en direction de Washington et d’un vrai lit, longuement attendu, et dument mérité.

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